La ville de Milan a la chance d’être connue pour la mode, le design et
le foot. En revanche, cette commune située au cœur de la région de la Lombardie,
particulièrement industrielle, est bien infortunée en ce qui concerne la pureté
de l’air.
Pollution industrielle, trafic encombré ou encore forme de
cuvette comme Grenoble, tous les ingrédients semblent réunis pour faire de Milan la capitale où le
niveau de particules polluantes dépasse le seuil fixé par l’Union Européenne 36
jours sur 60.
La ville tente désormais d’adopter des mesures pour réduire
son taux de pollution. Par exemple, l’accès au centre-ville de Milan, appelé
l’aire C, est payante : 5 euros pour les automobilistes de passage, 40
entrées gratuites et 2 euros au-delà pour les résidents et les commerçants.
Cette nouvelle taxe est fortement dénoncée par le président
de la province de Milan, Guido Podesta. Elle ne fera que réduire le pouvoir
d’achat des Milanais, selon lui. En revanche, le maire de Milan, Giuliano
Pisapia, explique les effets positifs de cette taxe. En plus de rapporter 35
millions d’euros par an à la commune, qui seront utilisés pour faciliter les
accès aux personnes à mobilité réduite, la taxe permettrait de diminuer de 22%
la pollution du PM10 à Milan.
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